Le parfum salé d'un été qui se meurt
Ange et Lucia entretiennent une amitié fusionnelle, née sous le soleil brûlant des montagnes corses. Au début de l'été qui s'annonce mémorable, leur équilibre est chamboulé par l'arrivée de Clément, un jeune Parisien séduisant. De la jalousie, va alors naître l'évidence. Ange et Lucia prennent conscience que leur lien dépasse l'amitié. Mais sont-ils prêts à franchir la frontière qui les sépare de l'amour, au risque de se perdre ?
Pourquoi ?
Ce roman est né d’un désir : celui de revivre les moments marquants de mon adolescence, tout en capturant l’essence de cette période charnière, faite d’incertitudes, d’élans contradictoires, d’amitiés intenses et de premiers amours inoubliables.
À travers les personnages d’Ange et Lucia, je voulais explorer ce moment où l’on n’est plus un enfant, mais pas encore un adulte. Ce moment où l’on croit que l’amour peut tout réparer, et où l’on commence à comprendre que ce n’est pas si simple. Leurs choix, leurs silences, leurs promesses sont aussi ceux de toute une génération qui se cherche et se heurte souvent à la peur de l’après.
Ce récit est aussi une lettre d’amour à mon île. Ayant grandi en Corse, je porte en moi ses paysages, sa lumière, ses valeurs et ses contrastes. La rivière, les routes de montagne, les sorties d’été, les discussions nocturnes à refaire le monde… tous ces éléments composent la toile de fond émotionnelle du roman.
J’ai voulu écrire un roman sincère, sensible, qui touche autant ceux qui vivent un premier amour que ceux qui s’en souviennent. Un récit où l’on rit, où l’on pleure, où l’on se reconnaît — et où l’on comprend qu’aimer, c’est aussi apprendre à se choisir soi.